Les vacances scolaires sont à nos portes et nombreux sont les jeunes étudiants qui vont travailler pendant cette période. Que ce soit pour gagner de l’argent de poche ou acquérir des compétences, les jobs d’étudiants gardent la cote d’année en année. Attention cependant à ne pas dépasser certains montants, au risque de devoir payer des impôts et/ou de perdre les allocations familiales !
475 heures par an
En tant qu’étudiant, un jeune peut travailler 475 heures par an, tout en bénéficiant de cotisations sociales réduites. En effet, l’étudiant « ne paie » alors qu’une cotisation de solidarité de 2,71% du salaire brut. Au-delà de 475 heures de travail, l’étudiant sera soumis aux cotisations de sécurité sociale et au précompte professionnel.
Et les allocations familiales ?
Au-delà de l’aspect « taxation », il faut être attentif aux règles à respecter pour ne pas perdre les allocations familiales !
Jusqu’au 31 août de l’année civile des 18 ans de l’étudiant, il garde son droit aux allocations familiales, quel que soit le nombre d’heures prestées.
À partir du 1er septembre de l’année civile de ses 18 ans, des règles régionales sont à respecter. Ainsi, en Wallonie, Famiwal que nous avons contacté par téléphone nous explique : « Au-delà du quota des 475 heures qui concerne la taxation du travail, les étudiants peuvent travailler, en plus, jusqu’à 240h par trimestre sans perdre leurs allocations familiales. »
Pour connaître le nombre d’heures prestées et restantes, l’étudiant peut se connecter à Student@work.
Cette année, dans le cadre des mesures prises suite à la crise du Covid-19, une dérogation est mise en place. Ainsi, les heures du troisième trimestre 2021 ne seront pas prises en compte pour le total des heures annuelles ou trimestrielles. De plus, si l’étudiant a presté des heures dans le secteur des soins de santé ou de l’enseignement au cours du premier trimestre 2021, elles ne sont pas non plus prises en compte dans le calcul du total.
Les parents doivent-ils payer plus d’impôts ?
En terme d’impôts, la donne change seulement si les montants gagnés par l’étudiant sont suffisamment importants pour qu’il ne soit plus considéré comme à charge de ses parents.
Les montants annuels bruts à ne pas dépasser sont :
- Les parents sont imposés ensemble : 7.102,50 euros
- Les parents sont imposés isolément : 8.990 euros
- Les parents sont imposés isolément et l’étudiant est fiscalement considéré comme lourdement handicapé : 10.640 euros
Notez qu’ici aussi, des mesures ont été prises suite à la crise Corona : les revenus des 1er et 2e trimestres 2021 pour le secteur des soins de santé et de l’enseignement ne seront pas comptabilisés d’un point de vue fiscal.